«Attrape la poignée, la vraie, pas l’éreintante, agrippe-toi à l’autre, la désirante, celle qui te tire vers l’avant, t’emporte dans le courant, dans le flux des mots déportés de leur trajectoire. Prends-les, tricote-les serré, fais-les suinter de partout. Extirpés des livres, les mots s’exposent à la dissolution. Alors, trouve de nouvelles formes d’organisation, construis des spirales, des étagères, des courtepointes folles. Tourne en rond s’il le faut, mais bouge, initie des actions, enclenche des processus, récupère des restes, trouve des lieux inexplorés, crée des circulations inédites.»
Nicole Jolicoeur, « COUPs DE GUEULEs », dans Anne-Marie St-Jean Aubre, Monique Régimbald-Zeiber et al. Les ouvrages et les heures… et les restes, 2020, Joliette, Rouyn-Noranda et Montréal : Musée d’art de Joliette, MA – Musée d’art de Rouyn-Noranda et Éditions les petits carnets, p. 95.
«Les tableaux de la série Les correspondances: Jane A. […] reprennent les échanges épistolaires rédigés dans l’intimité par Jane Austen (1775-1817) et ceux tirés de ses romans, dans lesquels l’écrivaine dresse un portrait de la société anglaise de la fin du XVIIIe siècle pour mieux dénoncer la situation de dépendance des femmes.»
Anne-Marie St-Jean Aubre, « La commissaire », op. cit., p. 32.