Plus de 100 aquarelles.
Je les vois ensemble, comme une sorte de recueil d’histoires brèves.
J’aime aussi à penser que leur destinée reste encore incertaine.
Aquarelle sur papier
Une centaine d’aquarelles de 12 x 18 cm, 18 x 26 cm ou 20 x 20 cm
24 aquarelles dans la collection du Musée national des beaux-arts du Québec
(2007.295-318)
Don de l’artiste en hommage à John R. Porter, directeur général du Musée de 1993 à 2008
Ces travaux ont été réalisés entre août 2005 et janvier 2006, alors que j’étais privée d’atelier.
À travers ce travail, je tente de dégager quelques considérations sur une méthode de travail du peintre et de cerner une définition de cet espace qu’on appelle atelier. Ces quelques réflexions se tournent donc vers la pratique et le temps de l’atelier.
Ces tableautins je les ai provisoirement appelés réunis sous le titre provisoire de Promenades, parce que le mot suggère des petits déplacements volontaires et paisibles.
Ces promenades suivent, littéralement, les parcours de voyages que j’ai faits cette année là..
Des petits travaux exécutés en déplacement, au contact des vieux Maîtres anglais, flamands et français, lointains, devenus étrangers; la couleur un peu passée des lettres anglaises, françaises et néerlandaises; les vieux pays.
Dans la quantité, la variété, la polychromie et l’agitation qui découle nécessairement du fait de les rassembler, un paradoxe : une tension, une suspension et le silence des rares images qui restent. Un atelier de l’image en fuite.